Violette et Cabochon dans "Le square aux hérissons"

Arnold, un vieil ami de la famille qui se prend pour un chien détective, propose d’aider les parents du jeune Cabochon. Papa et Maman chien savent pertinemment bien qu’il ne leur sera d’aucun secours mais ils ne peuvent pas refuser. Avec ses théories d’enlèvement et ses questions stupides, il fait perdre du temps à Violette qui voudrait bien mener sa propre enquête.
Violette parvient à échapper à l’interrogatoire de ce vieil olibrius d’Arnold. Elle se faufile hors de la niche familiale pendant que ses parents répètent pour la troisième fois la même histoire à leur ami un peu dur d’oreille. A peine sortie du jardin, Violette se dirige vers le square aux hérissons, l’endroit préféré de son frère Cabochon.
Alertée par des grognements, Violette se fraye un chemin au milieu des haies. Elle découvre son frère entouré d’une meute de chiens loups. La bave aux lèvres, ils s’avancent vers Cabochon qui grogne de plus en plus fort, comme s’il défendait quelque chose. Violette a vraiment peur pour son frère. Elle hésite puis décide qu’il serait sage d’aller prévenir son papa.
Papa chien arrive à toute vitesse dans le square. Il saute au-dessus des haies, surprenant les chiens loups qui se jettent sur lui. Mais Papa chien est le plus fort et bientôt ses ennemis déguerpissent. Ouf, Cabochon est sain et sauf ! Lorsque le chiot s’écarte un peu de la haie, Papa chien aperçoit une colonie entière de hérissons tremblotant, blottis les uns contre les autres.
« C’est pour cette raison que Cabochon n’était pas rentré à la maison ! », dit Violette, toute attendrie devant le spectacle de ces pauvres petites bêtes. « Je voulais essayer de les protéger », dit Cabochon à son père. « Comme tu l’aurais fait toi, Papa », ajoute-t-il fièrement. Papa chien n’a plus le cœur à gronder son fils. Lui aussi quand il était petit, il voulait toujours imiter son papa.
De retour à la niche, Violette raconte les exploits de Cabochon à sa maman. Elle était si inquiète ! Elle embrasse son chiot comme si elle ne l’avait plus vu depuis des années. Arnold, quant à lui, n’a pas remarqué le retour du disparu. Il poursuit ses recherches avec une grande loupe dans les jardins voisins sous les rires joyeux de la petite famille à nouveau réunie.
Texte protégé par la loi sur le droit d'auteur; écrit par Vincent Fournier et publié dans le le magazine J'Aime les bébés animaux (N°1 Novembre-Décembre 2005 - édité par GO MULTIMEDIA SARL). Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous supports et tous pays.
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