Violette et Cabochon dans "Arnold règle les disputes"

« Marguerite, viens ici s’il te plaît ! », hurle papa chien à son épouse. Elle laisse là ses deux chiots qui commencent à se battre dès qu’elle est partie. « C’est toi qui a mis de l’ordre dans ma remise ? », demande papa chien. « Oui, elle en avait bien besoin », répond la maman. « C’est malin, je ne trouve plus rien maintenant », dit le papa, très fâché.
Arnold, le vieux chien détective, traînait dans les parages. Il a entendu le bruit des disputes dans le jardin et propose son aide pour régler les problèmes. Mais papa chien est vraiment de très mauvaise humeur. « Occupe-toi plutôt de tes affaires », dit-il à Arnold. « Oui, tu ferais mieux de régler tes problèmes de vue d’abord ! », ajoute la maman.
Violette et Cabochon accueillent eux aussi Arnold avec dureté. « Et bien les enfants, qu’est-ce qui vous arrive ? », leur demande-t-il. Les deux chiots n’arrêtent pas de se mordre et de se donner des grands coups de patte. « Mais arrêtez-vous donc, on dirait de vulgaires chats de gouttière ». « Occupe-toi de tes oignons », répondent les deux chiots, en cœur.
Le vieil Arnold est dépité. Une famille d’habitude si gentille. Qu’a-t-il bien pu arriver ? Il regarde le ciel et dit : « Ce n’est pourtant pas la pleine lune ! ». Dans le jardin, les disputes se poursuivent de plus belle. Maman chien reproche à son mari de ne pas avoir d’ordre. Cabochon dit à Violette qu’il ne jouera plus jamais avec elle.
Soudain, alors que Cabochon s’apprête à mordre sa sœur, un cri effrayant parcourt le jardin. Papa et maman chien arrêtent de se disputer et cherchent l’origine du cri. Les chiots font de même et découvrent avec horreur le vieil Arnold, étendu au sol, au milieu des buissons. Il a perdu ses lunettes et sa langue pend de travers. On dirait qu’il ne respire plus.
« Il faut appeler le docteur », dit papa chien. Cabochon et Violette proposent d’aller le chercher. Voyant que les disputes ont cessé, Arnold ouvre les yeux et dit : « Mêlez-vous donc tous de vos affaires ! ». Puis, il éclate de rire. Arnold faisait seulement semblant d’avoir un malaise ! Toute la petite famille rit à son tour. Et chacun promet de ne plus jamais se disputer.
Texte protégé par la loi sur le droit d'auteur; écrit par Vincent Fournier et publié dans le le magazine J'Aime les bébés animaux (N°2 Février-Mars 2006 - édité par GO MULTIMEDIA SARL). Tous droits de reproduction et de traduction réservés pour tous supports et tous pays.
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